[Rp collectif] Première fête dans l’Académie [Clos]

Lorsque la nouvelle d’une fête, le soir même, avait commencé à circuler ce matin, Sterenn avait décidé sans le moindre besoin de réflexion qu’elle n’irait pas. Elle ne connaissait personne ou presque, elle n’avait pas d’attirance particulière pour le bruit ou la compagnie, et elle était tout bonnement incapable de danser – du moins si danser impliquait de ne pas trébucher sur des courants d’air, et la dernière fois qu’elle avait vérifié c’était le cas. L’un dans l’autre, de bonnes raisons de rester tranquillement dans sa chambre ou n’importe où sauf là où une bande de jeunes recrues surexcitées se défoulerait. Elle avait du repos à rattraper – mauvaise nuit, un drôle de rêve qui l’inquiéterait presque si elle en gardait plus que quelques mots épars – et un livre à terminer, après tout.

Forcément, quand les mots « participation obligatoire » avaient atteint ses oreilles, elle était loin d’être ravie.

Oh, bien sûr ce n’était pas formulé de cette manière. Mais quand on vous parle d’une occasion de resserrer les liens entre les élèves et de fêter le bon déroulement de leurs études jusqu’à présent, vous savez que cela signifie qu’on vous regardera de travers si vous jouez la rabat-joie. Du moins, c’était ce qu’avait fait le surveillant de service quand elle lui avait demandé si on avait le droit de ne pas être présent.

Et donc elle avait mis une tunique propre, vainement essayé de discipliner ses cheveux, pris son courage à deux mains et mis un pied hors de sa chambre. Pour y retourner aussitôt. Et ressortir. Et rentrer de nouveau… Et était finalement arrivée devant les portes de la salle des festivités, pile à l’heure – elle était partie en avance – parce qu’elle espérait profiter de l’entrée en masse des gens pour, l’air de rien, se trouver un coin tranquille et ne plus en bouger. Sauf qu’il n’y avait pas d’entrée en masse.

De deux choses l’une : ou tout le monde était déjà rentré, ou tout le monde était en retard. Qu’est-ce qu’on faisait dans ces cas-là ? Rentrer et arriver en retard devant tout le monde ? Rester plantée là et attendre que le reste des élèves arrive et la voie paralysée devant une porte ? Logiquement, rentrer…

Tête baissée, yeux cachés derrière ses lunettes, serrant son livre contre sa poitrine tel un bouclier, elle respira un grand coup, entrebâilla la lourde porte et se glissa à l’intérieur. Elle parcourut rapidement la salle du regard. Il n’y avait... personne ?

Si, une personne : Nawel. Donc… quelqu’un qu’elle connaissait. Formidable. Au secours.

La petite adolescente se tassa un peu plus sur elle-même et pria silencieusement pour que l’autre ait la même réaction que la plupart des gens qu’elle côtoyait : ne pas la remarquer.

Mouais. A deux dans une grande salle vide, c’était plutôt mal barré.

Spoiler:

Quand il entendu parler d'une fête au sein de l'académie, Gidéon y vu une occasion de nouer des liens d'amitié avec les élèves de sa classe, qu'il ne voyait que très peu souvent puisqu'il n'assistait pas au cours de magies pour l'instant. Il fit donc d'énorme effort, à savoir: bien s'habiller, se coiffer et prendre un air sympathique, ce qui était pour très dur pour lui ( surtout se coiffer^^). Il opta pour une chemise blanche ( la seule de sa garde robe ) et un pantalon noir uni afin de ne pas faire trop voyant.

Mais l'histoire du nom de leur prof de magie, Nathaniel Flint, le tracassait. Après avoir passé une nuit épouvantable à cause de voix qu'il avait entendu alors qu'il était à moitié endormit sur une pile de bouquins, il avait passé la journée, en dehors des cours, à chercher les registres de maître pour finalement trouver un vieux livre, codé lui aussi, intitulé "1001 comtes pour enfants sur le mérou" par Nathan Flientil, comme cryptage, son maître l'avait habitué à mieux. L'élémentaire se rendit à la fête le livre à la main ( pas le temps de le ranger pour le perdre encore une fois), avec un nom pareil, personne ne lui poserait de questions, enfin c'est ce qu'il espérait. Toujours était il que l'élémentaire aurait donné n'importe quoi pour dormir cette soirée là.

Gidéon passait quasiment tout son temps libre à arpenter le bâtiment afin de trouver l'endroit où il subissait le moins de contraintes avec ses entraves ( c'est à dire aucun car cela dépendait de la position de Magnus et de Nathaniel), il connaissait donc presque par cœur l'Académie. Il était en pleine lecture quand remarqua qu'il était arriver à la porte de la salle des fêtes.

L'endroit était étonnement désert, à l'exception d'une fille qui passai la tête à travers l'entrebâillement de la porte en demandant quelque chose qu'il ne comprit pas. Les élèves devaient sans doutes tous se mettre sur leur 31 et n'avaient pas vu passer l'heure. Il poussa la porte, tout en lançant amicalement à la jeune fille:

-Si tu cherche la salle des fêtes, c'est ici.

Et il entra en se replongeant dans sa lecture quand il s'endormit, sans y faire attention, et plongea, cette fois ci au sens propre, vers le sol. Pour ne rien arranger, son livre lui glissa des mains et il se le reçu sur le pied ( couverture en albâtre = gros aie^^), ce qui eu au moins pour effet de le réveiller instantanément, et accessoirement d'éviter qu'il ne s'explose la tête sur le plancher, magnifiquement ciré au demeurant.

Il se relevait en pestant quand il vit que la salle était vide, à l'exception de deux filles dont il se rappela vaguement qu'elles étaient de sa classe. Après avoir lancé un "Bonsoir" gêné, il dévisagea rapidement les deux personnes. L'une d'elle avait des traits qui trahissaient clairement sa nature angélique et l'autre était dans un coin, apeurée et tenait un livre devant elle en guise de bouclier.

-Je suis là pour créer des liens, après tout, pensa l'élémentaire, autant commencer tout de suite.

Il se dirigea vers la deuxième, se disant qu'il ne pourrait pas tenir plus de trois mots avec une ange.

-Au pire, on pourra parler littérature, se dit'il avant de s'avancer d'un pas naturel vers la brebis effrayée.

Spoiler:

La porte s’ouvrit peu de temps après son entrée pour laisser passer deux élèves… du moins Sterenn supposait que c’était des élèves. Elle ne se rappelait pas les avoir jamais vus, mais elle n’était pas physionomiste. Il y avait une fille habillée étrangement, qui entra d’un air incertain en parlant tout doucement et… s’étala par terre ? Ouch. Et un garçon avec un livre… qui faillit lui aussi faire connaissance avec le sol. Quelqu’un avait lancé un sort d’attraction sur le plancher ou quoi ? Ou alors c’était quelque chose dans la cire… Mais dans ce cas Nawel et elle seraient tombées aussi…

Le garçon se releva et les salua d’un ton un peu gêné. Elle espérait que son livre n’avait pas été abîmé dans sa chute… Surtout qu’il avait l’air très vieux. Elle pencha la tête pour essayer de déchiffrer le titre sur la tranche, mais elle était trop loin, ou il était trop petit. Sterenn se détourna rapidement lorsque le propriétaire du livre se mit à les regarder toutes les deux.

*Il ne me voit pas* se répéta-t-elle avec espoir, *il ne me voit pas, il ne me voit pas, il-*

Il… venait vers elle. Preuve s’il en fallait que la prière, ça ne marchait pas.

Elle recula d’un pas uniquement pour se rendre compte qu’elle avait déjà le dos au mur, et comme il approchait, baissa un chouïa son propre livre (toujours le même recueil de légendes) pour pouvoir le saluer de façon civilisée.

- Bonsoir… » fit-elle d’une petite voix qui ne tremblait presque pas.
Oh misère, elle détestait entamer une conversation. Ne serait-ce que parce qu’elle n’avait aucune idée de ce qu’elle était censée dire.
*Dis quelque chose, n’importe quoi…*
- Euh… ça va ? Vous ne vous êtes pas fait mal ?

Spoiler:

Nathaniel était de mauvaise humeur. De mauvaise humeur parce que, de un : il devait participer à la fête que Magnus avait organisé. Et de deux : il s'était fait convoqué à l'improviste par ce dernier pour une raison des plus obscures. Et Magnus n'était toujours pas là! Vêtu d'une tunique de cérémonie verte émeraude aux liserées d'argent (oui, il s'est quand même mis sur son 31), Nathaniel perdait petit à petit une patience qu'il voulait légendaire.

Soudain, la porte s'ouvrit et le directeur, son ami, entra, une lueur inquiète sur le visage. Ce qui alarma le professeur, puisque Magnus ne s'inquiétait que lors de rares et dangereuses occasions.
- Ah, Nathan, tu es déjà là! s'exclama Magnus.
- Je n'ai guère eu le choix, de toute façon. Qu'est-ce qui m'a valu d'être amené ici le soir de ta fête?
- Une requête que je ne peux confier qu'à toi, mon ami.
Nathan oublia instantanément son énervement et devint attentif : la requête en question devait être capitale, pour qu'elle lui soit confiée... Mais Magnus laissa un blanc planer...
- ...Et donc? fit l'Archimage.
- Oui, le Grand Concile a demandé à l'Académie de veiller sur un artefact ancien qu'une fouille archéologique a récemment découvert dans les ruines pré-Arkaniennes à l'Ouest des plaines Australes.
- Et donc? En quoi me sentirai-je concerné par les agissement du Grand Concile. J'ai refusé de le rejoindre, je n'ai pas à faire quoi que ce soit pour eux.
- Certes, Nathan, mais tu sais aussi bien que moi que le Royaume connaît une période trouble. Et les Concile a peur que cet objet aterrisse en de mauvaises mains. C'est pourquoi j'ai décidé de te le confier.
Le professeur retint un sourire. S'il savait. Au lieu de ça, il afficha un regard surpris.
- Tu veux que je monte la garde devant le coffre de l'Académie?
- Non, Nathan, je veux que tu le garde sur toi le temps de la fête. Un coffre serait tout de suite la cible de potentiels voleur. Et je me sentirai plus à l'aise durant la fête s'il se trouve avec toi. Surtout qu'une bande de hors-la-loi a déjà tenté de se l'approprier lors du transfert de l'objet à la capitale.
Nathan fit mine de réfléchir et, finlament, hocha la tête.
- Merci, lâcha Magnus avec reconnaissance.
- L'artefact en question, c'est quoi? demanda l'Archimage.
- Un objet ancien, capable d'améliorer la perception de l'energie naturelle chez un mage confirmé. Il s'agit de l'Unicorne de Puissance.
- Et tu me confies un objet de cette rareté?
- Je sais que je peux te faire confiance.

Quelques minutes plus tard, le professeur se retrouva dans le couloir, seul, Magnus devant terminer de se préparer pour la fête. Nathaniel se sentait honoré qu'un mage tel que Magnus ait placé une telle foi en lui, et se sentit presque coupable de devoir le tromper une fois de plus. Car, oui, il était au courant de l'existance de l'objet. Bien avant le Concile, en fait. Les hors-la-loi qui avait essayé de voler l'Unicorne étaient ses incapables de sbires qui avaient paniqué lorsque des renforts inatendus s'étaient invités. Il avait mis au point une opération spéciale pour dérober l'objet dans la capitale, c'est-à-dire dans l'Académie, puisqu'il avait aussi prévu que le Concile l'y ferait porté : quoi de plus sûr qu'un endroit où les élèves étaient incapable d'utiliser la magie d'un artefact et où résidaient de célèbres combattants : Naru Mizugashi, Magnus Imperion et lui-même aurait largement pu assuré la protection de l'Unicorne...
Nathaniel mis l'objet en ivoire dans la poche de sa tunique et se dirigea vers la salle de fête. Il avait une reception à gâcher!

Tikit s’était levée d’assez mauvaise humeur, elle avait fait un rêve étrange qui l’avait laissée fatiguée et d’humeur boudeuse. C’est en trainant les pieds qu’elle entra dans la salle de bain avant de se rappeler qu’aujourd’hui il y avait le bal !!! Oubliant son rêve mystérieux, elle entreprit de se préparer correctement. Se rappelant qu’elle avait plusieurs heures devant elle, elle se résolut à aller faire un peu de shopping avant, elle tenait à son apparence et avait déjà une idée sur son costume pour ce soir.

Apres d’âpres négociations, elle revint deux sacs dans les mains de très bonne humeur, elle aurait juste le temps de se préparer et arriver a l’heure. Apres une heure et demie, elle fut satisfaite. Une petite couronne argentée lui serrait le haut de la tête, ses cheveux étaient parsemés de fils d’argents. Un ruban doré était attache a sa queue ou remontaient des stries d’argent. Une magnifique robe noire à laquelle deux longues manches noires striées d’argent étaient rattachées mais laissaient les épaules libres faisait ressortir ses yeux. Des bottes assorties terminaient son costume.

Elle sortit et se dirigea vers la salle des fêtes avant de se faire ébouriffer les cheveux par sa voisine de gauche, une démone elle aussi superbement habillée. Apres avoir étouffé un miaulement de surprise, elle rentra rapidement avec un air boudeur se recoiffer, opération qui dura un certain temps…

Elle arriva donc en retard mais curieusement, la plupart des élèves arrivaient seulement et commençaient a se disperser dans la salle. De la musique provenant de quelque part résonnait. Ce n’était pas encore le moment de danser mais Tikit attendit ce moment…
Elle se dirigea vers Nawel, la queue battante et toute excitée.

Le démon tenait le papier parlant d’une fête entre élèves. Cela ne le ravissait pas vraiment mais si tout le monde y était, autant y aller. Peut-être entendrait-il parler d’élèves doués auxquels il pourrait se mesurer. Il déposa son arme sur son lit et commença a chercher des habits convenables ou au moins de quoi passer inaperçu parmi la foule.

Il prit une chemise rouge et un pantalon noir orné d’une chaine de métal, il enfila ses habits et boutonna sa chemise. Trouvant que cela suffirait pour ne pas se faire remarquer ni en bien ni en mal.

Arpentant les couloirs vides, il commençai a se dire qu’il était en retard. A ce moment, le bâtiment ressemblait plus à une énorme maison hantée qu’autre chose. Enfin, une lumière vive vient d’une salle. Deux professeurs et quelques élèves restaient devant la porte. Passant devant eux sans même les regarder dans les yeux, il entra dans la grande salle. Une fille, qui devait être tombée, parlait à une autre. Zéphyr voyait Tikit, Nawel et….Gideon . Décidément, le démon ne voulait pas parler à Gideon ou en tout cas, pas maintenant.

Il décida d’aller se servir a boire et peut-être que, là-bas, il trouvera un moyen de faire passer le temps.

Des élèves entrèrent peu après son arrivée dans la salle. Nawel salua avec joie Sterenn. Elles avaient toutes les deux été ensemble lors de l’épreuve de la forêt de Brocéliande, et la double-sang appréciait sa nouvelle amie. Un jeune homme qu’elle ne connaissait pas s’avança vers elle, après être tout de même tombé au sol. Mais ni lui ni son livre ne sembla ne pas souffrir de cette chute. Il s’approcha de Sterenn et la jeune fille eut un demi-sourire. Son amie allait devoir discuter avec lui et mettre de côté quelques instants le livre qu’elle avait apporté.

Nawel reporta son attention sur ceux qui arrivaient. Elle vit Zéphyr, Nathaniel et Tikit entrer. Cette dernière s’approcha d’elle, et la double-sang réprima son amusement. La Féline promettait d’être de bonne humeur, ou du moins, énergique. Sa camarade devait aimer, estima-t-elle, des fêtes comme celles-ci et sans doute qu’elle profiterait un maximum de cette soirée. Lorsque son amie arriva près d’elle, elle la salua.

- Alors, tes premières impressions ? demanda-t-elle dans un sourire.

De la musique avait été lancée, mais elle était encore douce, celle pour danser viendrait un peu plus tard probablement. Elle regarda les habits que Tikit avait mis. Elle était jolie, comparé à Nawel qui n’avait pas cherché à mettre de beaux vêtements et qui s’était habillée encore simplement.

La double-sang releva la tête au moment même ou une élève traversa la salle en courant. Avant que la jeune fille sut faire un geste, elle claqua la porte. Nawel fut perplexe de cette sortie inattendue. Si jamais elle revenait, peut-être qu’elle pourrait l’aborder… Elle ne la connaissait pas, mais de toute façon, cette soirée était faite pour nouer des liens entre les élèves, alors, ce serait l’occasion.

La double-sang regarda à nouveau la Féline, attendant sa réponse. Cette fête était une bonne idée au final. Permettre aux élèves de se voir ainsi en dehors des cours ne se faisait pas tous les jours. Et être un instant loin des cours et des combats leur feraient du bien a tous...

Nathaniel entra avec deux de ses élèves, comptempla la salle qui pouvait acceuillir une centaine de convives avec un orchestre entier...ou une troupe entière, si un jour les bâtiments étaient pris d'assault. On ne savait jamais, en temps de guerre, il faut s'attendre à toutes les possibilités.

Les musiciens avaient commencé à jouer un air doux et champêtre, à travers les notes duquel on pouvait presque entendre le gazouillement des oiseaux au début du printemps. Ni une ni deux, l'Archimage se rapprocha de l'orchestre et essaya de se remémorer son village natal, les hautes montagnes, les vents qui sifflait dans les cols en hivers, lors des tempêtes, la onviviale chasse au cerf, la cérémonie de passage... Mais le temps avait passé, et les souvenirs se faisaient minces, s'étiolaient. Nathaniel se laissa alors envahir par ses propres émotions, pour cesser de ressentir la gêne de ses disciples qui commençait à lui taper sur les nerfs. Une jeune fille semblait êtrte très seul. Si la mémoire de Nathaniel ne défaillait pas, son nom était Erza Scarlett. Une de ses plus jeunes élèves. Elle semblait plus timide que les autres, et restait loin des groupes. Le professeur soupira et quitta sa place idyllique pour s'avancer vers elle avec un sourire engageant.
- Bonjour, Erza. Alors, comment vas-tu? Tu restes toutes seule?

............

Dans l'aile Est de l'Académie, une fenêtre se brisa silencieusement dans un éclat bleu. Le couloir était désert, car cette partie du bâtiment était reservée aux professeurs, qui se trouvaient tous en route ou étaient déjà à la petite fête. Douze adolescents pénètrerent par l'entrée nouvellement créée, encapuchonnés de noir et masqués. L'un d'entre eux, le plus malingre, traça une rune et le verre se reconstitua en une vitre parfaitement lisse, presque neuve, avant de retrouver sa place d'origine. Le groupe s'enfonça alors dans une pièce, où le plus grand d'entre eux posa lourdement un sac rempli de vêtement aux couleurs châtoyantes. Le malingre, apparement le chef, ôta son masque, saisit une chemise en soie dorée et sourit à ses compagnons :
- Que la fête commence.

Gidéon était sur le point de répondre à sa pauvre brebis égaré ( ouais, deuxième surnom pourri officiel !) quand il entendit la porte s'ouvrir. Trois personnes entrèrent, son démon blagueur préféré ( ironie), une féline et, le prof. Sa tête dodelina, il manqua de s’endormir mais se ressaisit. Il adressa un regard au noir au professeur qui se dirigeait vers la fille de la porte puis se retourna rapidement, se rendant compte qu'il n'avait pas répondu . Les musiciens commencèrent a jouer. A cet instant précis, sa main se crispa ( réflexe de défense, en général, quand il entendait de la musique, c'était son maître qui jouait et c'était, disons, douloureux) et il refit tomber son livre.

*Le jour où je me débarrasse de ces entraves, je les envoie dans la tête du directeur ou du prof* pensa t'il.

Il se pencha, ramassa son bouquin et répondit à la jeune fille devant lui, qui avait l'air de croire avec un certain soulagement qu'il l'avait oubliée ( étrange), en s'efforçant de reprendre son air sympathique mais surtout en priant pour qu’elle n’ai pas pu voir le titre spécial de son livre ( ce qui était plus qu'incertain) :

-Ce n'est rien, ça m'arrive souvent. Il faut croire que le prof me fait de l’effet On est dans la même classe il me semble, je m'appelle Gidéon et toi? avec un large sourire qui paraissait sincère dont il avait le secret ( 10 ans de formation quand même).

Erza regarda autour d'elle et elle ne reconnu personne..Elle regarda l'orchestre et elle pense :
- C'est quoi sérieux cette musique..?
Et elle soupira Tss..J'aurai mieux fait de rester seule dans ma chambre..Que de rester la à rien faire..
Elle regarda et aperçu plein d'élèves quelle ne connaissait pas..Elle chantonna un air de musique pour s'apaiser de toutes ses souffrance et douleurs ..Et elle mit s’appuya la tête contre le mur et contempla le paysage et elle repensa à sa famille..Et elle eu les larmes aux yeux..et elle repensa aux surnoms que lui avait donnée son frère :Chouby et Ellie..Elle commença à couper une rose rouges et se coupa le doigt avec...Le sang coulait sur le bord de la fenêtre et commença a couler par terre..Elle se senti comme vidée de toutes ses forces..Et elle resta comme ça pendant de longues minutes..Autant apaisée mes souffrances maintenant..J'espère que personne ne me viendra en aidese dit-elle ...

Cela faisait un moment que Saki n'avait plus participé aux cours ou même à quoi que ce soit dans cette académie,donc,elle refit sont apparition pour la première fête de l'académie.C'étais le bon moment pensait elle.

La raison pour laquelle Saki n'avait plus rien fait depuis c'est que mademoiselle est tombée malade en plein entrainement,pas de bol n'est ce pas?Ce n'était qu'une simple grippe mais il a fallu qu'elle se repose,elle entra dans la salle ou tous le monde semblait s'être réuni,Saki vit que des nouveaux élèves avait fait leur apparitions eux aussi.

Des élèves entrèrent peu après son arrivée dans la salle. Le prof notamment était arrivé. Elle était toute excitée et assez impatiente. Nawel, devant elle, lui sourit et lui dit :

- Alors, tes premières impressions ?

Commença alors pour la pauvre Nawel un discours enthousiaste sur ce que la féline voulait faire de la soirée, ses impressions,… Ce n’était pas sa première fête, elle avait même participe a plusieurs cocktails et autres soirées mais la plupart s’était avérée assez… barbantes ! Celle de l’académie, privée et amicale entre les jeunes pensionnaires promettait par contre d‘être très agréable.

Tikit pensait tout cela quand quelqu’un partit, elle pensa immédiatement a quelques histoires tordues et sans preuves mais au moins cela le tenait tranquille. Elle continua a discuter avec Nawel en regardant la salle ; Marthe tait arrive, il y avait quelques membres qu’elle ne connaissait pas et même Saki !

Elle ne l’avait pas vue depuis un moment, on lui avait dit qu’elle avait été malade… Elle observa son amie qui se dirigeait vers une autre fille et le buffet. Il lui semblait que la fille était celle qui était partie mais elle n’en était pas sure, trop occupée à parler avec Nawel elle n’avait pas fait attention…

-Dis Nawel, tu sais quand on dégagera la piste de danse ? dit-elle dans un miaulement ayant un ton un rien boudeur.

Tikit adorait en effet danser, presque autant que manger du poisson, presque hein ! Il ya quand même certaines choses qui sont prioritaires.

Pas de réponse,Saki insista un peu plus.


Les yeux de l'inconnue s'arrondirent,par panique ou étonnement?Saki s'asseya juste à coté de la jeune fille.Elle attendait une réponse de sa part mais celle-ci ne se déçidait pas vraiment à donner à Saki ce qu'elle voulait.

Les courant d'air venaient et s'en allaient régulièrement,vu la nature de Saki ,cela ne l'affectait pas,l'autre fille avait la chair de poule mais ça ne semblait pas la déranger tant que ça.

Spoiler:

Les cheveux aux vent, regardant la lune et le visage illuminé de cette douce lueur, Yûu contemplait la voûte céleste assis sur un des toits de l'académie...(il a l'air classe, hein? Vous inquiétez pas, ça va pas durer^^)
La renarde volait autour de lui...
-Et la fête?Pour une fois que j'avais l'occasion de m'amuser...
-Je suis au-dessus de ce genre d'événement...
-...te crois pas
-Mais si mais si, cette fête n'est pas digne de m'accueuillir, moi et ma grandeur!
-Tu as essayé d'y aller au moins?
-Oui...
-Et?
Presque les larmes aux yeux et prenant une toute petite voix
-...me chuis perdu... TT
Pathétique...

Et soudain, tous ses sens se mirent en alerte...c'était proche...il le savait...d'éventuels énemis?des bêtes sauvages?un danger potentiel?...non, c'était bien plus important...il y avait à manger...mais attention, pas de la nourriture basse qualité, on était dans la haute-gastronomie, on était pas dans la bouffe de cantine, là, ça concernait la nourriture pour laquelle il aurait dû bosser pendant plusieurs mois pour ne serait-ce que penser y goûter...c'était d'un tout autre niveau que ce quoi à il avait pensé...(si si, on ne fait que de parler de nourriture, rien d'autre u_u)
Et grâce à cela, son sens de l'orientation devrait sûrement s'améliorer..non, c'était certain...
Et lorsqu'il se leva pour partir à la recherche de la fête à la nourriture merveilleuse, prêt à partir, un regard de prédateur et une aura meurtrière...il glissa sur le rebord du toit, effectua une chute, passa à travers les branches d'un arbre et finit finalement sur le sol froid de l'académie...
Mais bon, la porte de la salle des fêtes était devant lui...
-Boaf, ça m'évitera de passer par la fenêtre...

Spoiler:

Le démon, prés des boissons, attendait Saki impatiemment. Il commençait à penser qu’elle ne viendrait plus. Il observait les élèves et professeurs passant près de lui. Certains essayant de l’amener pour s’amuser mais Zéphyr se fichait de ces amusements et discussions pitoyables. Après quelques minutes, il aperçut une silhouette connue, il avança rapidement a sa rencontre, bousculant quelques élèves au passage. En voyant son amie, il s’exclama :

-Saki, te voila enfin ! L'heure, c'est pas ton truc. Et…tu t’es fait une amie ?

Il regarda la jeune fille à terre un moment avant de revenir à la louve.

-Zéf… c’est quoi ce surnom ? Je préfère Zéphyr.Tu nous as manqué ici, je pense que Flint sera content de te revoir.

Saki lui fit une baise sur la joue puis il regarda l’autre fille plus attentivement. Non, il ne la connaissait pas. La louve demanda a l'inconnue :

-Tu veux venir avec nous? Tu es toute seule, ça me fait de la peine de te laisser comme ça.

Zéphyr se fichait pas mal de qui venait, tant qu’il restait avec son amie. C’était étonnant de voir une fille aussi…attentive aux autres. Le demon se tourna vers le stand de boissons en attendant la réponse de la fille.